vendredi 23 janvier 2009

Farenheit Action Nocturne - Etats de Combustion


"Etats de Combustion" - Paris 8, le 14 janvier 2009.

Nous avons besoin de voir quelque chose qui se taise.
Gaston Bachelard

Ceci est une allégorie du temps présent: des hommes et des femmes ont marché dans la nuit mêlant leurs voix murmurantes à la combustion des pages du livre...
Certains peut être n'y verront que du feu.

Il appartient à la perception de pulvériser le monde mais aussi de spiritualiser la poussière.
Gilles Deleuze

Photos: B. Karamemehdovîc





"Il y a, là, cendre" - Jacques Derrida





La trace des pas en mouvement.

Photos: Silvia et Graeme - Facs of Live

dimanche 11 janvier 2009

Farenheit 451


"Nous vivons, mais vivre signifie traverser le monde des relations.
Ce monde pourtant, nous ne nous voyons jamais en train de le traverser!
Et nous ne faisons que cela."
John Cage


ACTION1

FARENHEIT 451

Farenheit 451 est un hommage à Ray Bradbury pour son roman d’anticipation écrit en 1953 :
Fa(h)renheit 451.
451, en degrés Fahrenheit, est la température à laquelle le papier commence à brûler spontanément au contact de l’air.
Le titre fait allusion aux autodafés et sur un mode prémonitoire, à l’atrophie par les médias et à l’asphyxie lente dans les sociétés à venir de la pensée et de l’imaginaire.
Farenheit 451 est un hommage à Truffaut pour son film sorti en 1966 où des hommes et des femmes se retrouvent dans une forêt pour apprendre par cœur les livres qu’ils aiment, avant disparition.
Nous dédions aujourd’hui ce FARENHEIT 451 à ROBERT FILLIOU et à L’Université de Paris 8 pour son anniversaire.
Robert Filliou, pour ceux qui ne le connaissent pas, écrit un matin de 1963
« L’HISTOIRE chuchotée de l’ART ».
Cette histoire commence un jour de Janvier (la date est aléatoire)
Donc disons le 13 janvier 2009, Il y a un million d’années…

(Extraits)
1.
Chuchoté. Tout a commencé un 13 janvier, il y a un million d’années.
Un homme s’empara d’une éponge et la plongea dans un seau d’eau.
Le nom de cet homme n’est pas important.
Il est mort, mais l’Art est vivant.
Pas besoin de noms dans cette histoire.
(…)
2.
Au cœur de l’hiver, il y a une centaine de milliers d’années,
Le 13 février pour être exact,
Un homme se baissa et ramassa une poignée de neige.
Le nom de cet homme n’est pas important.
Il est mort, mais l’art est vivant.
Pas besoin de noms dans cette histoire.
Le 13 février donc, il y a une centaine de milliers d’années,
Un homme se baissa et ramassa une poignée de neige.
Il la porta à son oreille.
Il pressa fortement la neige
et écouta…
(…)




Pendant Trois jours, dans trois points, à trois moments différents du jour et de la nuit,
Trois jours d’affilée, nous traverserons l’espace de vie de Paris8 au cœur même de sa communauté :
Plus de 70 personnes ont accepté de se joindre à cette aventure.

dimanche 4 janvier 2009

40 Phrases d'artistes ou des penseurs N° 1 - Facs of Life

40 Phrases d'Artistes ou des Penseurs N°1 - Facs of Life (Silvia Maglioni et Graeme Thomson)














Présentation d'ateliers expérimentaux département de théâtre Paris 8



Présentation d'ateliers expérimentaux
du département théâtre


Dans le cadre des Quatrièmes Rencontres du cinéma de patrimoine et du Prix Henri Langlois à Vincennes, le 31 janvier 2009 , lors de l'après-midi ouvert aux 40 ans de l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, de 14h à 19h : avec la participation du département Langue des Signes et du LIASD (Laboratoire informatique avancée). Présence d'un interprète professionnel en Langue des Signes (LSF) tout l'après-midi.


Pratique interculturelle de la fable, à partir d'un jeu d'acteur indien et d'une fable que Jean de La Fontaine a puisée dans la littérature de l'Inde, avec la participation de Won Kim doctorant en théâtre, d'une étudiante doctorante en LSF, Fanny Macé, d'artistes professionnels en théâtres dansés de l'Inde, intervenants au département théâtre : Nathalie Le Boucher (Kathakali), Thomas Vovantao (Bharata-Nâtyam), Sajeev Edarappurath (Kutiyattam) et d'étudiants originaires du Brésil, du Mexique, de la Colombie, de la Guadeloupe, des Etats-Unis, de Russie, de Bulgarie, d'Albanie, du Luxembourg, d'Espagne, de Corée, du Viet-Nam, de Chine et de France : Gaëlle Anoriet, Daniella Dantas de Aquino, Michelle Lozano Uribe, Floryne Solvar, Agathe Herry, Béranger Crain, Dimitar Uzunov, Laura Lorente, Gonzalo Cruz-Rodriguez, Julien Mesemer, Flavio Lima, Sophie Hsin-I Wang-Honeyman, Sarah Glond, Elia Zaharia, Philomène Tulenew, Sylvie Laborie, Elitsa Arsova, Tamilla Guliyeva, Candice Picaud, Cyrille Lis, Corinne Xanthéas, Emma Gamet, Hélène Monnerie (cours en L2 de Katia Légeret, 1er semestre 08/09).


Works in progress P8/40/09, avec des étudiants qui interrogent l'espace théâtral à travers les notions de flux, de trajectoire et de mouvement dansé (cours de Geneviève Schwoebel) : une proposition d'Elodie Sicard (France) et d'Omid Hashemi (Iran), à partir d' Espèces d'espaces de Georges Perec, suivie d'une deuxième proposition d'étudiants brésiliens : Bino Sauitzvy (doctorant), à partir de l'œuvre de S.Beckett T1( A+B ) avec Bino Sauitzvy (doctorant), Luciana Dariano et Fabiola Biasoli. Création de la bande son par Magali Gaudou (France).


Le mime Marceau à l’Université Paris 8 (26’), film de Julien Barbazin, de Sébastien Caudron et de Marie-Françoise Garaudet (montage), présenté par Stéphanette Vendeville qui a invité Marcel Marceau en 1992 au département théâtre, et suivi d’une démonstration par les étudiants doctorants et professionnels de mime : Won Kim, Sicaire Durieux (en co-tutelle avec l'université de Québec à Montréal), Dimitri Rekatchevski (en co-direction avec le département ATI), avec la participation de Sandrine Heyraud (Compagnie Chaliwaté).


A eden memory de Patrick Curran, partition d'images projetées.


Programme complet du festival à paraître : http://cinema.vincennes.fr/
lieu : Auditorium Jean-Pierre Miquel, Cœur de ville (métro Château de Vincennes, 5 minutes à pied) 98 rue de Fontenay à Vincennes Tél. 01 43 98 68 86
Entrée libre pour l'après-midi du 31 janvier, dans la limite des 500 places disponibles