dimanche 22 mars 2009

FEMMES ASSISES

FEMMES ASSISES

40 kms de Laine rouge pour les 40 ans de Paris8.

Faire bouger les représentations pour faire écouter quelque chose du silence.

Les femmes assises sont des sortes de sas de silence au milieu des bruits du monde.
Elles sont là (hommes ou femmes) placées sur le passage, au cœur de la suractivité du monde comme si elles nous invitaient à ralentir nos vies, à les tricoter autrement.
J’ai souvent inventé dans mes spectacles des figures silencieuses.
Là, avec le projet P84009, je les ai augmentées et démultipliées à la manière d’une sérigraphie.
Elles accompagnent en décalé l’installation géante FILS D’AIRS réalisée par Lika guillemot
Qui en couvrant les parois et surfaces de l’architecture de l’Université de Paris8, dessinent
une texture de fils rouges qui se propulsent par ondes dans un jeu d’expansion et de contamination du lieu.

Faire bouger la position du spectateur en le mettant dans une situation nouvelle, dans une expérience nouvelle de la réception.

Je ne montre rien en apparence, rien à théâtraliser, simplement ce « rien » si sensible que sont nos vies en train de se tisser, à chaque seconde de notre temps présent.
Les gestes des Femmes Assises sont ordinaires, gestes de solitude ou gestes partagés dans la sphère de l’intime et du quotidien. Geste ancien comme le monde ...
Elles sont là, assises, comme chez elle, dans leur durée propre, elles composent à elles seules une image, un ralenti, une sorte de patience, une mémoire commune au-delà des langues et des sexes.
Les Femmes Assises sont nomades. Parties de Paris8, elles ressurgiront ailleurs telles des vigies au milieu du monde.

- Geneviève Schwoebel -
Participants/performers:
Le 10 mars:
Marina Pelle, Sophie Maillard, Anne Dessertine, Françoise Decaux, Betty Bacholas, Myriam Ballousa, Geneviève Schwoebel, Biño Sauitvzy, Parisa Pajoonhandeh, Benjamin Evans.

Le 11 mars:
Baptiste Gaubert, Anne Dessertine, Sophie Maillard, Biño Sauitvzy, Myriam Ballousa, Betty Bacholas, Magali Gaudou, Geneviève Schwoebel, Benjamin Evans.






















Les Fils d'Air








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